Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Découvertes culturelles

Stage d'initiation à la photo argentique en noir et blanc à L'Imagerie de Lannion

Stage d'initiation à la photo argentique en noir et blanc à L'Imagerie de Lannion

     Les photos en noir et blanc évoquent chez certaines personnes ces vieux clichés de famille où chaque membre immobile, le regard vide de toute expression, fixe obstinément l’objectif. Heureusement, la photographie argentique en noir et blanc a évolué et est loin d’être obsolète.

    A l’occasion d’un stage organisé par L’Imagerie de Lannion, simple débutante, j’ai pu participer à trois jours riches en découverte ainsi qu’en explications qui me seront sans aucun doute d’une grande utilité par la suite.

 

Jour 1 : " Une photographie, c'est un fragment de temps qui ne reviendra pas." (citation de Martine Frank) 

 

     9h30. Une table dans une des salles de la galerie autour cinq stagiaires de tous âges et au bout Jean Français ROSPAPE, directeur de L’Imagerie de Lannion, qui animera ce stage d’initiation. Tout est en place, nous pouvons débuter.

     Après de brèves présentations, il est temps de revenir au vif du sujet : la photographie. Pour cela quoi de mieux qu’un diaporama retraçant les temps forts de son histoire. Les tout premiers appareils, les noms de figures célèbres de la photographie, des clichés connus ; une montagne d’informations intéressantes.

     De retour à la table ronde des chevaliers de la photo, il est maintenant temps d’apprendre à nous servir de notre seul arme ; notre appareil. Grâce aux explications de monsieur ROSPAPE, c’ est presque un jeu d’enfant ! Mais une fois la découverte de l’appareil, place à la pratique et là c’est une autre affaire. Profondeur de champ, luminosité, diaphragme, des points techniques qu’il ne faut pas négliger pour obtenir une photo convenable.

    Sillonnant les rues, nous avons tous les yeux rivées vers les hauteurs à l’affût de la perle rare, du petit détail qui fera de notre photo une image unique et personnelle. D’anciennes maisons à colombages reflétés dans les vitres d’une banque du centre-ville , un vitrail cachant un mystérieux bâtiment, un arbre aux branches tordus, les idées fusent ! J'aime beaucoup l'idée que chacun s’exprime, livre sa vision de la ville par le biais de ses photos.


Jour 2 : "La photographie c'est un art; c'est mieux qu'un art, c'est le phénomène solaire où l'artiste collabore avec le soleil " (citation d'Alphonse Lamartine)

 

    Avant de s’attaquer à l’étape phare du stage, il faut dans un premier temps sortir nos négatifs de la bobine . En apparence cela semble facile, mais ça l’est beaucoup moins lorsque l’on doit effectuer cette tâche dans le noir complet pour préserver de la lumière nos précieux négatifs. Les débuts sont difficiles mais il suffit juste de prendre le coup de main. Une fois mis en sécurité dans une boite étanche, place à la chimie. Tour à tour, nous versons, rinçons pour ensuite laissons sécher nos négatifs le temps de quelques heures.

    L’après-midi débute, le travail reprend. Le laboratoire éclairé par les lampes inactiniques ( couleur rouge ) prend un nouveau visage. Nos yeux s’habituent petit à petit à ce nouvel environnement. Tout autour de la pièce, sont placés des agrandisseurs. Ici tout est question de minutie. Une exposition à la lumière trop prolongée accentue le noir de la photo alors qu’au contraire une exposition trop faible renforce la clarté du cliché.

     Sur une table au centre sont disposés de petits bacs remplis de produits chimiques différents. Révélateur, bain d’arrêt, fixateur… la photo prend forme en quelques minutes, c’est le moment de vérité. Cette deuxième journée de stage s’achève, assez de laboratoire pour aujourd’hui. Nos photos développées attendront sagement notre retour demain matin.

 

 

Jour 3 : " Une image vaut mieux que milles mots "  (citation de Confucius)

 

     Le stage touche bientôt à sa fin. Pourtant il nous reste encore tout un tas de choses à faire. Techniques et instructions en tête, nous nous occupons de développer cette fois sur de grandes feuilles nos futures « œuvres ». Tirer sur les noirs, les blancs, un travail qui demande beaucoup de patience mais surtout de la précision.

    La matinée s’enchaîne et les photos déferlent.

    Alors que la pluie s’abat sur la ville, il est temps de rejoindre une dernière fois le laboratoire.

Production finale

    Pour clôturer ce stage, un dernier tour de la galerie. Après avoir pu constater la difficulté du développement des négatifs, les photos exposées prennent une autre dimension, ce ne sont plus de simples clichés mais de véritables œuvres d’art.

J'ai tant appris que je suis persuadée que cette expérience a profondément et durablement changé mon regard sur l'image elle même et son traitement.

 

 Gaëlan

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
j'ai toujours autant de plaisir à consulter ce blog, très intéressant et très bien présenté.J'attends le prochain article.
Répondre
E
article très intéressant !
Répondre